Description
Tapuscrit intitulé Paul Éluard, 10 pages in-4 (210 x 270 mm), en feuilles, quelques corrections et ajouts autographes.
Le texte présente le poète plusieurs de ses poèmes : Je ne suis pas seul, Medieuses, Couvre-feu, Les armes de la douleur, L'Aube dissout les monstres, En plein mois d'Août :
"A travers le blême avant guerre, à travers la guerre grise d'avant 1940, la poésie de Paul Éluard gardait son accent de rebellion de détresse et d'amour. Dans la grissaille de 1939 à quoi se raccrocher si non à la révolte, vers qui se trouver pour échapper à sa solitude sinon vers la femme et l'amour […]"
"L'amour de la femme, la liberté de l'amour, l'amour dans la splendeur. Éluard chante comme nul autre ne l'a chanté. Ses Médieuses surgissent la nuit du désir habillés de la fraicheur de l'aube. Femme délicieuse, créées par l'amour et dont la vie constitue le témoin de leur liberté […]"
"Vie de l'amour jamais las qu'en reste-t-il après mai 1940 ? Une autre réalité vient de surgir, terriblement oppressante, terriblement présente : celle de la défaite et de l'occupation militaire. Au poète de se reprendre et d'opposer à la réalité inhumaine issue des évènements celle de leur espoir et de leur révolte […]"
"Paul Éluard avait déjà sa beauté, la guerre lui a permis de saluer sa justice."
Ce texte, non publié, fut vraisemblablement écrit pour un émission radiophonique.