Description

ÉDITION ORIGINALE de cet important essai de psychologie-phénoménologique de l'imagination.
UN DES 25 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉ SUR PUR-FIL , seul tirage en grand-papier.

En 1933, une conversation entre Jean-Paul Sartre et Raymond Aron "s'avérera déterminante : le hasard d'un cocktail à l'abricot — selon le Castor — ou d'un demi —selon Aron — décida de la tâche que Sartre devait accomplir […] dans le domaine de la philosophie. En effet, c'est à partir de cette conversation où le verre sert d'exemple que Jean-Paul Sartre achète immédiatement un livre que lui avait recommandé son ami— la Théorie de l'intuition à la phénoménologie, de Husserl — , qu'il lit avec passion toute l'œuvre du philosophe allemand, et qu'ils échangent leurs postes de
travail respectifs : Aron part pour Le Havre, tandis que Sartre, grâce à une bourse, s'en va à l'Institut Français de Berlin dans le but d'étudier lesRelations du psychique avec le psychologique en général. Il y rencontrera Husserl et, à partir de tout cela, écrira les œuvres qui composent la première étape de sa philosophie, parmi lesquelles, en 1940, il publie justement L'Imaginaire."
L'ouvrage que Sartre avait d'abord pensé intituler Le Monde imaginaire  ou Les Mondes imaginaires, fait suite à L'Imagination (1936), qui est une sorte d'introduction critique à L'Imaginaire que Sartre élaborera par la suite en reprenant la partie rejetée par l'éditeur Alcan.

On joint:  L'imaginaire - Paris, Alcan, 1936 -  édition originale qui ne connut pas de tirage en grand papier.

Bittoun-Debruyne Nathalie. Sur L'Imaginaire : Sartre et Husserl. In: Cahiers de l'Association internationale des études françaises, 1998, n°50. pp. 297-310;
Les Écrits de Sartre, Paris, Gallimard, 1970, p. 78.