Description
ÉDITION ORIGINALE. Un des 20 exemplaires sur Hollande van Gelder après 17 sur Japon. Suivent 50 pur fil et 350 Alfa.
DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CUIRASSÉ RICHELIEU : provenance "Cuirassé Richelieu" en pied du dos, mention manuscrite sur la 1e garde blanche "Carré off[iciers] subalt[ernes] / Richelieu / 1046"
ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ pour la bibliothèque du cuirassé Richelieu :
Pour le "carré" des officiers du "Cuirassé Richelieu", cordial hommage d'un homme du sol à ceux de la mer.
Pesquidioux
avril-mai 1940
Le Richelieu, avec son sister-ship le Jean Bart, est à la fois le premier 35 000 tonnes et le dernier cuirassé français. Construit dès 1935 pour tenir tête aux Littorio italiens, il n'est originellement conçu que pour opérer en Méditerranée - mais le 14 juin 1940, alors que le Richelieu n'est terminé qu'à 90%, les allemands bombardent le port de Brest. Le 18 juin, le cuirassé, demeuré intact mais toujours inachevé, part pour Dakar. Là, il est torpillé et immobilisé par les britanniques. Passé sous les ordres de Vichy, il repousse en septembre l'Opération "Menace", orchestrée par la Marine royale britannique et la France libre.
En 1943, sous le contrôle des Alliés, le Richelieu appareille à New York pour y être réparé et modernisé ; le passage sous le pont de Brooklyn oblige l'équipage à démonter le télépointeur avant. Le Richelieu, refondu, est désigné pour rallier l'Eastern Fleet dans l'Océan indien. Il participe aux Opérations "Cockpit", "Transom" et "Crimson". Son équipage lutte ensuite contre le Japon aux côtés de l'East Indies Fleet ; il est présent à la capitulation japonaise de Singapour le 12 septembre 1945. Enfin, entre octobre et décembre 1945, le Richelieu participe au retour des forces françaises en Indochine.
Il est désarmé en 1961, et ferraillé 7 ans plus tard.
Demi-maroquin rouge, dos à nerfs avec titre doré et provenance en pied « Cuirassé Richelieu », tranches mouchetées, signet. Reliure signée « Taffin » sur la 1e garde blanche.
Coins et coupes frottés, petits accrocs en tête du dos.