Description
ÉDITION ORIGINALE.
"Désigné par Montesquieu lui-même comme un roman (Pensées, n° 1438), ce bref ouvrage narratif en prose d’inspiration mythologique et galante, composé de sept chants, se présente, selon la préface, comme la traduction d’un poème grec. Le poète narrateur raconte ses amours pour la pudique Thémire et celle de son compagnon Aristhée pour la sage Camille, dans la ville de Gnide dédiée au culte de Vénus. […] Montesquieu s’est assez longtemps défendu d’être l’auteur de cette production légère qui fut pourtant celle de ses œuvres la plus éditée et la plus traduite. […] LeTemple de Gnide exalte une sensualité pudique, un art d’aimer raffiné et sensible, une esthétique de la grâce et de la variété qui sera théorisée dans l’Essai sur le goût."
(Dornier Carole , « Le Temple de Gnide », dans Dictionnaire Montesquieu [en ligne], sous la direction de Catherine
Volpilhac-Auger, ENS de Lyon, septembre 2013.)
Composé pour Mlle de Clermont, l'ouvrage valut à Montesquieu des amitiés influentes et sa première élection manquée à l'Académie française.
Peu courant.