Description
Mes traversées de l’Atlantique Sud racontées par Mermoz présenté par Monsieur le Lte-Colonel Davet accompagné des Membres de l'Équipage, MM. Guillaumet, Ginnié, Clavère, Collenot.
ÉDITION ORIGINALE de cette conférence donnée à Paris au Théâtre des Ambassadeurs le 22 Novembre 1934, présentée par le Colonnel Davet et accompagnée par les membres de l'équipage Guillaimet, Ginnié, Calvère, Collenot.
UN DES 12 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR PAPIER HOLLANDE, seul tirage en grand papier.
Envoi autographe signé de Jean Mermoz à Suzanne Deutsch de La Meurthe :
"Pour Mademoiselle Suzanne Deutsch de la Meurthe que j'admire infiniment par tout ce qu'elle donne d'elle-même dans la cause des Ailes Françaises dont elle est la bienfaitrice, l'animatrice… aimée et honorée.
En témoignage reconnaissant et en hommage de mes sentiments respectueux
et affectueux. Mermoz 26 Xbre 34"
suivi d'un envoi du Colonnel Davet :
"En hommage, très simple, très vrai, très fier, Davet"
Le 12 mai 1930, Mermoz, accompagné du navigateur Jean Dabry et du radio Léopold Gimié, embarquent sur un Laté 28, un monomoteur nommé Comte de la Vaulx, pour rejoindre Natal au Brazil, pour assurer la première liaison aerienne au dessus de l'Atlantique Sud , après un voyage de vingt et une heures. Ce jour marque l'ouverture de la première ligne aéropostale entre France et l'Amérique du Sud.
LES ENVOIS DE MERMOZ SONT DE TOUTE RARETÉ
Presque 2 ans après avoir écrit cet envoi, le 7 Decembre 1936, Jean Mermoz disparait en mer a bord d'un Latécoère 300 Croix-du-Sud. Il avait seulement 34 ans.
Durant son activité, Mermoz ne donna que quelques conférences et seule une autre conférence fut éditée dans le cadre des Grandes Conférences de l'aviation au Petit Palais, en octobre 1935, sous le titre Au- dessus de la Cordillère des Andes.
Son livre de mémoires, Mes Vols, fut publié après sa mort 1937.
Pour ces raisons les envois autographes de Mermoz sur des textes imprimés sont quasi introuvables.
EXTRAORDINAIRE PROVENANCE : La famille Deutsch de La Meurthe pionnière de l'avion en France dès 1898
Henri Deutsch de la Meurthe (1846 – 1919), surnommé "Le roi du pétrole en Europe", fonde en 1845 une société pour le traitement et le commerce des huiles végétales à La Villette. Après la découverte premier gisement souterrain de pétrole auxÉtats-Unis en 1859, il s'intéresse de très près au pétrole et fait construire à Pantin une nouvelle usine pour en étudier les propriétés. En 1881, il rachète une raffinerie à Rouen, puis en 1883, la raffinerie de pétrole de Saint-Loubès en Gironde et s'associe en 1889 avec les frères Rothschild pour le raffinage du pétrole en Espagne. L'une des forces d'Henri Deutsch de la Meurthe fut de comprendre que le développement des petits moteurs à combustion supporté par l'essort de l'automobile et de l'aviation allait augmenter considérablement la consommation de pétrole. Il fonde, en 1898, l'Aéro-Club de France, avec Ernest Archdeacon et Gustave Eiffel, et crée en 1900 un prix de 100000 francs attribué à la première personne qui volera de St-Cloud à la Tour Eiffel en moins de 30 min. Il crée ensuite le Grand Prix d'Aviation de 50000 francs destiné au premier vol, d’un avion plus lourd que l’air, sur un kilomètre en circuit fermé.
Il participe à la création, à l'initiative de Lazare Weiller, de la Compagnie générale de navigation aérienne (1908) qui achète les brevets des frères Wright. Elle organisera les vols de démonstration du modèle A, piloté par Wilbur Wright au Mans, à partir du 8 août 1908. Il investit également dans les constructeurs aéronautiques Astra (1909), puis Nieuport (1911). En 1909, Henry Deutsch de la Meurthe offre à l'université de Paris une somme de 500000 francs et une rente annuelle de 15000 francs afin de créer un centre de recherche, il deviendra l'Institut aérotechnique de Saint-Cyr-l'École.
Après la mort d'Henri, sa fille Suzanne (1892-1937) passionnée d'aviation, prend la relève de son père. Elle fonde, en 1927, l'Aéro-Club de l'Aisne en leur offrant leur deux premiers avions et crée, en 1931, une course de vitsse sur 1000km.
non coupé.