Description
ÉDITION ORIGINALE orné d'un frontispice de Max Ernst.
UN DES 490 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR ALFA, dernière tirage en grand-papier, après 11 ex. sur madagascar et 21 ex. sur hollande de Rives.
Envoi autographe signé :
à mon amie Janine
en souvenir d'elle
en souvenir de moi
Paul Éluard
Complet du prière d'insérer.
Romancière, critique et journaliste, Janine Bouissounouse fut la secrétaire générale de La revue du cinéma ; elle côtoya d’abord le groupe des Philosophies avant de se rapprocher des surréalistes. "Admirative d’Eluard, dont elle connaît tous les textes" elle fit sa connaissance en novembre 1926, lorsqu’un spectacle de danse « surréaliste » donné à la Comédie des Champs Elysées suscita la colère des « vrais surréalistes ». Ceux-ci interrompirent la représentation avant d’être conduits au poste de police. (Vanoyeke, Violaine. Paul Éluard. Le poète de la liberté. Biographie. 1995)
Après la seconde guerre mondiale, Eluard, invité à Rome où Janine Bouissounouse résidait, logera chez elle et lui permettra de nouer contact avec l’intelligentsia communiste et socialiste et le milieu des arts, ce qui marquera le reste de sa carrière journalistique et politique en asseyant son rôle de médiatrice culturelle entre la France et l’Italie (Forlin, Olivier, Les intellectuels français et l'Italie, 1945-1955. L’Harmattan, 2006. pp.26-31)
Janine Bouissounous fit paraître plusieurs articles sur ses souvenirs d’Eluard, dont Quand Paul Eluard me racontait ses rêves (Le Figaro Littéraire, n°1126, 13-19 novembre 1967, pp. 10-11).
Couverture salie, petits manques au dos, en tête et en queue. Rousseurs.