Description
ÉDITION ORIGINALE.
Exemplaire du service de presse ; il existe un tirage en grand-papier comprenant 109 ex. num. sur vergé Lafuma-Navarre, 697 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, et 12 ex. hors-commerce sur papier vert.
Envoi autographe signé à Janine Bouissounouse :
Je pense à Janine
chaque jour,
Paul Eluard
le 23 avril 29
Romancière, critique et journaliste, Janine Bouissounouse fut la secrétaire générale de La revue du cinéma ; elle côtoya d’abord le groupe des Philosophies avant de se rapprocher des surréalistes. "Admirative d’Eluard, dont elle connaît tous les textes" elle fit sa connaissance en novembre 1926, lorsqu’un spectacle de danse « surréaliste » donné à la Comédie des Champs Elysées suscita la colère des « vrais surréalistes ». Ceux-ci interrompirent la représentation avant d’être conduits au poste de police. (Vanoyeke, Violaine. Paul Éluard. Le poète de la liberté. Biographie. 1995)
Après la seconde guerre mondiale, Eluard, invité à Rome où Janine Bouissounouse résidait, logera chez elle et lui permettra de nouer contact avec l’intelligentsia communiste et socialiste et le milieu des arts, ce qui marquera le reste de sa carrière journalistique et politique en asseyant son rôle de médiatrice culturelle entre la France et l’Italie (Forlin, Olivier, Les intellectuels français et l'Italie, 1945-1955. L’Harmattan, 2006. pp.26-31)
Janine Bouissounous fit paraître plusieurs articles sur ses souvenirs d’Eluard, dont Quand Paul Eluard me racontait ses rêves (Le Figaro Littéraire, n°1126, 13-19 novembre 1967, pp. 10-11).
Quelques piqûres et traces de humidité sur les plats, dos insolé.