Description
ÉDITION ORIGINALE.
UN DES 1000 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR ALFA, après 10 ex. num. sur Japon Nacré.
Envoi autographe signé à Janine Bouissounouse :
"Pour Janine
au long cours de notre
amitié rapide
et sûre
Paul Éluard"
Bon état.
Romancière, critique et journaliste, Janine Bouissounouse fut la secrétaire générale de La revue du cinéma ; elle côtoya d’abord le groupe des Philosophies avant de se rapprocher des surréalistes. "Admirative d’Eluard, dont elle connaît tous les textes" elle fit sa connaissance en novembre 1926, lorsqu’un spectacle de danse « surréaliste » donné à la Comédie des Champs Elysées suscita la colère des « vrais surréalistes ». Ceux-ci interrompirent la représentation avant d’être conduits au poste de police. (Vanoyeke, Violaine. Paul Éluard. Le poète de la liberté. Biographie. 1995)
Après la seconde guerre mondiale, Eluard, invité à Rome où Janine Bouissounouse résidait, logera chez elle et lui permettra de nouer contact avec l’intelligentsia communiste et socialiste et le milieu des arts, ce qui marquera le reste de sa carrière journalistique et politique en asseyant son rôle de médiatrice culturelle entre la France et l’Italie (Forlin, Olivier, Les intellectuels français et l'Italie, 1945-1955. L’Harmattan, 2006. pp.26-31)
Janine Bouissounous fit paraître plusieurs articles sur ses souvenirs d’Eluard, dont Quand Paul Eluard me racontait ses rêves (Le Figaro Littéraire, n°1126, 13-19 novembre 1967, pp. 10-11).
Non coupé, etiquette de prix (18 frs) collée sur le dos. Quelques piqûres et frottements sur le dos et les plats, sinon en bon état.