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Catherine de Médicis, ses astrologues et ses magiciens-envoûteurs

1910199 x 260 mm

MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ  de 125 feuillets

800 

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Description

MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ  de 125 feuillets (4 feuillets de la main d'un copiste) pour Catherine de Médicis, ses astrologues et ses magiciens-envoûteurs, documents inédits sur la diplomatie et les sciences occultes du XVIe siècle, ouvrage d'Eugène Defrance. Daté du 30 août 1910 à Annoire (Jura). Mis au propre en vue de l'édition, avec de nombreuses corrections autographes et placards.

L'ouvrage parut au Mercure de France en 1911, avec 20 illustrations dont il n'est pas fait mention dans le manuscrit. Soutenant que Catherine de Médicis s'adonnait à la fois aux pratiques ésotériques et aux machinations homicides, Defrance organise son argument comme suit :

i. Stérilité de Catherine, le docteur Jean Fernel breuvages magiques.
ii. Les oracles astrologiques de Luc Gauri et de Nostradamus, mort de Henri II et Montgomercy
iv. Le Miroir magique
iii. La mort de François II, le sacre de Charles IX et l'astrologue Simeonivii. L'Oracle de la tête sanglante et la mort de Charles IX
v. L'envoûtement et l'assassinat des chefs protestants
vi. L'envoûtement de Charles IX et Cosmo Ruggieni
vii. L'oracle de la tête sanglante et la mort de Charles IX
viii. autres formes de la supersition de Catherine et influence de l'occultisme sur l'esprit de ses fils
ix. Les présages astronomiques pour l'année 1989 et la mort de Catherine de Médicis

Contrairement à ce que prétendent divers historiens redresseurs de torts, c'est bien à un idéal plus ténébreux que Catherine voua son âme, toute son âme de Florentine altière. C'est seulement devant l'astrolabe, les miroirs magiques et les cercles goétiques, qu'elle inclinera sa fierté souveraine. Par les sciences occultes, elle sera épouse, mère et dictatrice, tour à tour bonne ou cruelle, fourbe ou sincère, mais toujours adroitement énigmatique et mystérieuse. (p. 17)

Le manuscrit est dédié "à l'ami Léon Malet, bibliothécaire du Sénat" et accompagné de deux vestiges d'enveloppes du Mercure de France à l'adresse de l'auteur.
Marques de l'imprimeur et petite gravure représentant un diable contrecollée  au premier feuillet.

Eugène Defrance (1874-19?) publia 6 autres ouvrages, dont un essai sur Charlotte Corday (1909) et une Histoire de l'éclairage des rues de Paris (1904).

Annoire,Mercure de France,1910.In-4,199 x 260 mm,[125] ff. .

Feuillets brunis et effrangés, quelques déchirures sans atteinte au texte.

Bio