Description
ÉDITIONS ORIGINALES et collection complète des 3 numéros parus.
L'échec coûteux de La Chronique de Paris n'empêcha nullement Balzac d'accepter, en 1839, l'offre d'Armand Dutacq, directeur du grand quotidien Le Siècle, de lui financer une petite revue mensuelle. La Revue parisienne était censée servir les intérêts du feuilletoniste Balzac à l'instar des journaux d'Alexandre Dumas et d'Eugène Sue.
Balzac dirigea et rédigea la quasi entièreté de La Revue Parisienne, politique et littéraire, et publia notamment Z. Marcas, qui fut intégré dans les Scènes de la vie politique de La Comédie humaine, en août 1846.
Quelques critiques littéraire parfois très acerbes ("Monsieur de Latouche n’a ni l’art de préparer des scènes, ni celui de dessiner des caractères, de former des contrastes, de soutenir l’intérêt") permettent aussi à Balzac d'attaquer son ennemi naturel Saint-Beuve, qui "a la pétrifiante idée de restaurer le genre ennuyeux. En un point, cet auteur mérite qu’on le loue : il se rend justice, il va peu dans le monde et ne répand l’ennui que par sa plume". La Revue Parisienne restera aussi célèbre pour avoir publiée l'une des premières critiques élogieuses de La Chartreuse de Parme : "Monsieur Stendhal a écrit un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre".
Les ventes très faibles furent à l'origine de l'arrêt précoce de la revue, qui ne connut que trois numéros.
Exemplaire relié dans le dernier quart du XIXème siècle.
Numéro 1 : page 1 à 140. Juillet 1840
Numéro 2 : page 141 à 268. Aout 1840
Numéro 3 : page 269 à 396. Septembre 1840
Reliure de l’époque. Demi-chagrin olive, toile chagrinée. Dos à nerfs, filets dorés, titre doré. Fente à un mors.