Dessin original signé

Dessin,1970320 x 240 mm

Dessin original au crayon sur papier signé Tal Coat

850 

Vendu

Description

Dessin original au crayon sur papier signé Tal Coat et provenant d'un carnet à spirale.

Provenance : collection Jacqueline et Alain Trutat, offert les années 1970 (certificat), bibliophiles passionnés, proches amis d’Eluard, amis de Picasso, Raoul Ubac et Tal Coat.

 

Sans date [1970].320 x 240 mm,

Un bord contrecollé sur papier fort.

Bio

Pierre Tal Coat

Pierre Jacob

Pierre Tal Coat (né Pierre Jacob : 12 décembre 1905 – Clohars-Carnoët ; 12 juin 1985 – Saint-Pierre-de-Bailleul)

Né en 1905 à Clohars-Carnoët, à dix kilomètres de Quimperlé (Finistère), Pierre Jacob de son vrai nom, perd  son père en 1915 qui meurt sur le front d’Argonne. et obtient une bourse de pupille de la Nation qui lui permet d’entrer à l’école primaire supérieure de Quimperlé. Mouleur et peintre céramiste à la faïencerie Henriot de Quimper en 1924, il dessine au crayon, au fusain ou au pastel, des personnages et des paysages de la campagne bretonne.

Arrivé à Paris en 1924, Tal Coat se lie avec le peintre Émile Compard, rencontre Auguste Fabre et Henri Bénézit, et expose dans leur galerie sous le pseudonyme de Tal Coat (« Front de bois » en breton). À partir de 1930, il se lie avec Francis Gruber, André Marchand, Gertrude Stein, Francis Picabia, Ernest Hemingway, Alberto Giacometti, Balthus, Antonin Artaud, Tristan Tzara et Paul-Émile Victor. À partir de 1932, il devient membre du groupe Forces nouvelles. En 1940, Tal Coat gagne Aix-en-Provence avec André Marchand, ville où se sont réfugiés de nombreux artistes, notamment Charles-Albert Cingria et Blaise Cendrars. Il participe en 1941 à l’exposition des Vingt jeunes peintres de tradition française organisée par Jean Bazaine et expose à la galerie de France en 1943. Rentré à Paris en 1945, il participe au premier Salon de Mai, puis retourne l’année suivante à Aix,  où il fait la connaissance d’André Masson, du philosophe Henri Maldiney et du poète André du Bouchet qui demeureront ses intimes. Sa peinture devient alors non figurative.

Avec les artistes de la nouvelle École de Paris, la galerie de France (de 1943 à 1965), les galeries Maeght (de 1954 à 1974), Benador (de 1970 à 1980) puis la galerie H-M, la galerie Clivages et la galerie Berthet-Aittouarès exposent ensuite régulièrement sa peinture. En 1956, seize de ses peintures sont présentées à la Biennale de Venise avec celles de Jacques Villon et de Bernard Buffet. Aux côtés de Joan Miró et de Raoul Ubac, il collabore en 1963 aux réalisations de la Fondation Maeght avec une mosaïque pour le mur d’entrée et reçoit en 1968 le grand prix national des arts. Une exposition rétrospective lui est consacrée au Grand Palais à Paris en 1976.

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