Librairie

Poésies de Mlle Élisa Mercoeur

1827110 x 175 mm

ÉDITION ORIGINALE

Réservé

Description

ÉDITION ORIGINALE de l'unique recueil d'Élisa Mercoeur, orné en frontispice d'un portrait de l'auteur par Ulnier
On en connaît également une seconde édition datée de 1829 ainsi qu'une édition posthume dans ses oeuvres complètes.

À l'âge de 16 ans, cette poétesse prodige était déjà connue comme la "muse armoricaine".  Admirée par Musset, Hugo, Marceline Desbordes-Valmore,  la Duchesse de Berry, Chateaubriand et Lamartine (ce dernier écrira « Cette petite fille nous dépassera tous tant que nous sommes … »), admise à l'Académie provinciale de Lyon, Élisa Mercoeur ne cessa pourtant de déplorer l'oubli dont son oeuvre était victime. Lorsque le baron Taylor rejeta Boabdil, la tragédie qu'elle avait présentée à la Comédie française, la poétesse tenta de se suicider. Elle mourut quatre ans plus tard d'une déficience pulmonaire, accusant Taylor d'être à l'origine de sa maladie : "Voilà la cause de ma mort, plus que la misère".

Exemplaire en cartonnage du temps.

Caillaud Paul. "La vie inquiète d'Élisa Mercœur". Annales de Bretagne. Tome 59, numéro 1, 1952. pp. 28-38.
Clouzot, Guide du bibliophile français du XIXe siècle, page 114.

Nantes,1827.In-12, Relié,110 x 175 mm,[1] pl. - 208 pp. .

Cartonnage à la Bradel, dos lisse orné de filets à l’or, pièce de titre en maroquin vert. Petits manques de papier aux coiffes, coins frottés. Légères rousseurs. Restauration avec une bande de papier vert à la page 160.

Bio

Élisa Mercoeur

(Saint-Sébastien-sur-Loire : 24 juin 1809 – Paris : 7 janvier 1835)

Voir Les Œuvres