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L'EXEMPLAIRE D'ALPHONSE DAUDET

La Saint-Huberty

1882130 x 183 mm

ÉDITION ORIGINALE tirée à petit nombre.
PRÉCIEUX ENVOI AUTOGRAPHE signé

1 700 

Vendu

Description

ÉDITION ORIGINALE tirée à petit nombre, plus 100 ex. sur Hollande et quelques exemplaires sur Chine.

PRÉCIEUX ENVOI AUTOGRAPHE signé :

" A Alphonse Daudet son ami Edmond de Goncourt".

Tampon ex-libris d'Alphonse Daudet sur la première garde blanche.

Belle impression par Quantin pour E. Dentu : encadrements sur chaque page dessinés par Pallandre et gravés Méaulle, frontispice dessiné et gravé à l'eau-forte par Lalauze, tête de page et cul-de-lampe gravés à l'eau-forte par Henriot. Complet du Fac-similé de la lettre de Huberty à Potel reproduite par Auguste Bry.

GONCOURT DAUDET UNE AMITIÉ FRATERNELLE

C'est lors des "dîners des auteurs sifflés" organisés par Gustave Flaubert en 1873, ironique rappel des échecs théâtraux des convives, que les premiers maîtres naturalistes, Goncourt et Tourgueniev, rencontrèrent Alphonse Daudet et Émile Zola. A partir de 1874, Goncourt se rapproche des Daudet et fasciné par leur vie de famille, il devient l'hôte assidu de leurs logements parisiens. L'été, Goncourt fait de longs séjours dans leur maison de campagne au bord de Seine, devenant pour les journalistes "l'oncle de Champrosay". Leur amitié devient intime, dînant ensemble deux fois par semaine, organisant de longues promenades dans la forêt de Senart, ils partent visiter les Baux, St Remy, Avignon et Arles. Goncourt, quant à lui, ouvre à Daudet les portes du grand monde en le recommandant à la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, et joue aussi le rôle de mentor mondain, en le renseignant sur les usages des cours, lors de l'écriture du Roi en Exil. Leur intimité est telle que Goncourt retrouve en Daudet son frère disparu, l’appelant "Mon cher petit" dans une lettre du 27 mai 1887, il lui explique : "Permettez-moi cette expression que j'adressais à mon frère que vous avez un peu, beaucoup remplacé". Cette amitié fraternelle fut interrompue par le disparition de Goncourt, qui mourut à Champrosay, dans la maison de son ami, le 16 juillet 1896.

SUPERBE PROVENANCE.

Paris,Dentu,1882. Relié,130 x 183 mm ,258 pp.

Reliure de l’époque, pleine percaline violette tramée à la Bradel, dos lisse orné de fleurons et de filets, pièce de titre, titre doré, encadrement et fleurons sur les plats, tête dorée, dos éclairci, coiffes frottées avec petits manques.

Bio

Edmond de Goncourt

(né à Nancy le 26 mai 1822 et mort à Champrosay (Essonne) le 16 juillet 1896 dans la maison d’Alphonse Daudet)

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