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Le Grand Meaulnes

1913115 x 188 mm

ÉDITION ORIGINALE.
UN DES EXEMPLAIRES TIRÉS SPÉCIALEMENT POUR L’AUTEUR.
Envoi autographe signé.

4 500 

Vendu

Description

ÉDITION ORIGINALE comportant toutes les caractéristiques du premier tirage.
UN DES EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR ALFA TIRÉS SPÉCIALEMENT POUR L'AUTEUR.

Envoi autographe signé contre-collé sous le justificatif :

"en grande admiration
respectueux hommage de l'auteur
H. Alain-Fournier"

Élégante reliure en papier chagriné noir et gardes rouges, dont le troisième plat de couverture comporte une reproduction du célèbre autoportrait de l'auteur qui figurait en couverture de notre catalogue consacré aux Écrivains morts à la Guerre 1914-1918.

Paris,Emile-Paul Frères,1913.In-12, Relié,115 x 188 mm,366 pp.

Reliure moderne signée Goy et Vilaine. Plein papier chagriné noir, gardes rouge bords à bords, dos lisse, titre doré, date en pied, reproduction d’un portrait photographique de l’auteur contre-collée en creux du deuxième contre-plat, couverture et dos conservés. Rares piqûres en marges.

Bio

Henri Alain-Fournier

Henri-Alban Fournier

(né le 3 octobre 1886 à La Chapelle-d’Angillon dans le Cher et tué au combat le 22 septembre 1914à Saint-Remy-la-Calonne)

Henri-Alban Fournier, né à La Chapelle-d’Angillon, passe une partie de son enfance à Epineuil-le-Fleuriel où ses parents sont instituteurs. A douze ans, il intègre le lycée Voltaire à Paris, puis le lycée Lakanal de Sceaux. Après son service militaire, il abandonne l’idée d’entrer à l’Ecole Normale, et rentre, grâce à Charle Morice, à Paris-Journal et rédige pendant plusieurs années une chronique littéraire. Il donne aussi à plusieurs revues, des poèmes, essais et nouvelles. Mais Alain-Fournier consacre la plus large partie de son temps à l’écriture d’un roman, le Grand Meaulnes. Publié d’abord en feuilleton, dans La NRF, il est édité en volume, chez Emile-Paul Frères, en septembre 1913. Le succès est immédiat et l’ouvrage rate de peu le prix Goncourt. En 1914, Alain-Fournier commence un nouveau roman, Colombe Blanchet et une pièce de théâtre. Mais la guerre l’arrête. Il est mobilisé le 2 août et rejoint le 288e régiment d’infanterie qui participe à la bataille de la Marne. Envoyé en reconnaissance près de Saint-Remy, il franchit avec sa compagnie la tranchée de Calonne et tombe dans une embuscade. Il est tué sur le coup. Il avait 28 ans.

Voir Les Œuvres